Another day in paradise
Les ombres se rapprochent et percent l’indigo,
Mais ne passeront pas la porte du « Sans Nom ».
Car la lumière accroche et blesse les yeux clos
Des âmes sans éclat où le mal se morfond.
Alors ne doute pas, voyageur de la nuit,
Qui croit encore au ciel, à la paix d’un ailleurs.
Tu n’abandonnas pas, devant les noirs esprits
Qui font d’un arc-en-ciel un chapeau de douleur.
Tu gardas l’espérance, au fond du gouffre obscur,
Quand suffoquant d’effroi, tu cherchais la lumière.
Du bout de ta souffrance au bout de ta blessure,
Tu soutins le combat de ton épreuve amère.
Tu fis de ton étau un socle indestructible,
Où s’en fut reposer ta nouvelle maison,
Aux carreaux sans barreaux, ouverts sur l’impossible.
De quoi faire rêver tous les anges là-haut…
Alors ne pleure pas, ne crains pas et souris.
Une ombre ne tue pas, et c’est ce que tu vois,
A l’horizon, là-bas… inutile et sans vie.
Mais la vie est en toi, alors tiens bon, ami.
Martine
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