Ô terre
Ô terre,
Toi qui nous as bercés dans tes bras,
Toi qui nous embrasses de tes belles couleurs,
Toi qui nous caresses de tes vents,
Toi qui nous rafraîchis de tes pluies et de tes océans,
Ô Gaïa de mon cœur,
Fille de toutes les douleurs
Et mère de toutes les espérances,
Toi qui as souffert mille tourments
Pour cette étrange et belle métamorphose
Qui généra de si beaux fruits,
Je ne t’abandonnerai pas.
Ils pourront dire tout ce qui leur plaira,
Tout en t’injectant le poison
De leurs mornes illusions,
Que tout cela est innocent,
Que tu es plus forte qu’on ne le pense,
Que tu portes en toi la guérison,
Que tes atomes de vie commandent à la folie,
Qu’en toi se reconstruit
La toile de ta résurrection,
Et que le sacrifice de quelques innocents
N’est que le prix peu important
À sacrifier à la raison
D’une gloire éternelle.
Jamais je ne t’abandonnerai.
Abandonne-t-on sa propre mère au seuil de sa mort ?
La laisse-t-on seule à pleurer sur son sort ?
Eux qui passent à côté de toi sans te voir,
Ils l’ignorent encore…
En toi respire l’âme du monde,
En toi palpite un cœur,
En toi souffle le vent de la vie
Et nous sommes les mains
Qui créent ton destin.
Quand j’aurai rejoint les étoiles
Et que les anges me souriront,
Derrière ce grand voile qui cache encore
Nos rêves libérés de leur prison,
Je sourirai à mon tour
D’avoir vaincu l’illusion,
Tenu tête à la déraison
Et de t’avoir gardé mon cœur d’enfant,
Libre, joyeux, spontané
Et reconnaissant.
MPV
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