Nos souffrances nous unissent
Ce matin, en réconfortant une amie dans la peine, j’ai réalisé quelque chose d’important. Celle-ci me confiait ses difficultés de communication avec un être cher, pourtant elle faisait d’énormes efforts pour remédier à ce problème, ainsi que j’en ai été plusieurs fois le témoin.
C’est après que j’aie publié une image sur Facebook que l’étincelle s’est produite.
Cette image représentait les 4 accords toltèques. Pour ceux qui ne connaissent pas ces accords, voici l’image :
Mon amie a répondu en commentaire : « ne les oublions pas » (les 4 accords). J’ai renchéri : « non, ne les oublions pas », suivi d’un smiley clin d’œil. Puis, quelques secondes plus tard, m’est venue une pensée que je devais absolument lui transmettre, parce que je sentais qu’elle en avait terriblement besoin : j’ai complété mon commentaire ainsi : « quand tu as exposé ton problème et posé tes questions calmement, posément, sincèrement, si l’autre n’y répond pas, ce n’est plus ton problème mais le sien, car toi tu auras fait de ton mieux.
Et là, en écrivant ceci, j’ai eu un déclic : ces mots, je pouvais me les adresser à moi-même. Il me fallait les entendre et les intérioriser. Et ce fut un tel soulagement pour moi aussi !
À travers cette petite expérience en apparence anodine, je voulais en venir à cette conviction que j’ai depuis longtemps, mais qui s’est exprimée si clairement pour moi aujourd’hui, que j’avais envie de la partager avec vous :
La souffrance intérieure nous pousse bien souvent à nous isoler pendant une période plus ou moins longue. Cet isolement passager est sans doute nécessaire, c’est une réaction naturelle de défense, une manière aussi de recharger ses batteries complètement mortes. Mais recharger ses batteries suppose, de manière implicite, que l’on ait l’intention de se remettre en marche. Et lorsque l’intention est là, il ne faut surtout pas la retenir. Hélas, bien souvent la volonté ne suit pas, l’enthousiasme non plus. Aussi faut-il se faire violence, ne serait-ce qu’un quart de seconde, car le premier pas est le plus important. C’est alors que sur notre chemin nous allons obligatoirement rencontrer quelqu’un qui souffre au moins autant que nous, sinon plus que nous, et lorsque nous sommes doués de sensibilité et d’empathie, nous prêterons à cette âme désemparée une oreille attentive et bienveillante, puis nous lui offrirons ces paroles de réconfort dont elle a besoin de toute urgence.
Pour nous apercevoir presque immédiatement après, avec émerveillement et gratitude envers l’univers qui sait tellement mieux que nous ce qui est bon pour nous, que ces mots de consolation que nous lui offrons du fond du cœur, sont aussi un cadeau que nous nous faisons à nous-mêmes.
Et que l’Amour que nous offrons spontanément avec le cœur nous revient décuplé.
MPV
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