Notre voix peut être la voie
Nous vivons aujourd'hui dans un pays en paix. Nos aïeuls se sont battus pour elle, ont souffert pour elle, nous n'avons pas le droit de les oublier et avons le devoir de tout faire pour maintenir cette paix.
Nous vivons aujourd'hui dans un pays qui possède le meilleur système de santé au monde, un système qui permet aux plus démunis comme aux plus riches, d'être soignés dans les mêmes conditions. C'est une richesse incomparable que nous possédons et dont nous ne sommes, la plupart du temps, pas conscients (sauf quand nous voyons augmenter le montant de nos cotisations ou celui du déremboursement des médicaments), tant nous estimons que c'est une situation tout à fait normale, alors que d'autres peuples n'ont pas cette chance. Alors, nous avons le devoir de tout faire pour maintenir ce système égalitaire mais aussi d'être solidaires des habitants des autres pays et de les aider à promouvoir, sur leur sol, un système équivalent.
Nous vivons dans un pays libre, où nous pouvons nous exprimer, nous déplacer, agir, tout à fait librement, la seule restriction qui nous soit imposée étant celle de ne pas nuire aux autres. Avons-nous réellement conscience de cette chance extraordinaire ? Mais la liberté est une fleur fragile qui demande à être soignée quotidiennement. Si nous la négligeons, si nous ne lui démontrons pas notre volonté non équivoque de la voir vivre et s'épanouir, nous risquons de voir ses pétales se faner un à un. Car nous vivons à travers la liberté et la liberté vit à travers nous. Quand on possède cette chance extraordinaire de pouvoir vivre libre, on a le devoir de tout faire pour maintenir cette liberté et d'être solidaires des peuples qui n'ont pas cette chance, de témoigner à leur place de ce qu'ils sont empêchés de dire.
Notre voix peut être la voie vers une vie meilleure.
Martine PV
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