L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le coeur du monde

 

De la brume de mon esprit jaillit une fleur de lumière.

Elle irradia de beauté jusqu’à la voie lactée.

De mon âme embaumée surgit le soleil,

Et tout mon être en fut harmonisé en un sourire.

Arc-boutés, nos pieds scellés, nos fronts collés,

mon autre et moi formions un cœur.

Nos quatre mains jointes au-dessus de nos têtes

dessinaient le V de la victoire.

Nos deux êtres s’enflammèrent

sous la forme de deux phénix,

dont les flammes de lumière

éclairaient toute la terre.

Cette lumière était faite d’amour,

et l’amour montait, montait,

jusqu’au fin fond des cieux,

sous l’œil attendri des anges

qui nous couvaient tendrement de leurs ailes.

Tout autour de nous surgirent alors

des milliers d’autres cœurs-phénix victorieux.

Toute la galaxie en fut peuplée entièrement,

en un instant,

jusqu’au bout du bout des mondes,

dans une lumière éclatante de pureté,

de beauté éternelle,

et de grâce intemporelle.

L’harmonie régnait

sous la forme d’un cœur gigantesque,

intersidéral,

baigné de lumière infinie.

Le cœur du cœur des hommes

palpitait doucement

de tous les cœurs unis.

L’âme du divin manifesté

en toutes les âmes rassemblées.

 

Et le songe fut pour moi éminemment clair :

c’est au cœur de l’homme que tout se joue depuis la nuit des temps, et plus fort encore en ce moment.

Car c’est au cœur de l’homme que bat le cœur du monde.

Et l’amour est son phénix révélateur.

 

MPV

 

 



25/03/2024
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