La simplicité du don : quelques pensées
Le don du cœur est comme une goutte de rosée sur une fleur des champs : en apparence banal et anodin, mais ô combien rafraîchissant !
Mieux vaut un parfait inconnu qui ne promet rien et donne un peu de lui-même, qu’un faux ami qui promet tout et ne donne rien.
Qui confond don et calcul, confond souvent amitié et faire-valoir.
Le don de soi, c’est s’oublier pour l’autre, non par contrainte, non en gémissant ni en souffrant, ni même en se sacrifiant. C’est se sentir rempli au fur et à mesure que l’on se vide. Car le carburant qui alimente le don n’est autre que l’amour. Et l’amour est la seule source d’eau vive qui jamais ne tarit. Elle se réalimente au fur et à mesure que l’on y puise.
L’oiseau siffle sur la branche ce chant divin qui nous émerveille. Il siffle et ne demande rien en échange.
L’abeille butine de fleur en fleur. Elle pollinise, sans même en avoir conscience. Elle pollinise et ne demande rien en échange.
Le soleil brille sur tout ce qui existe : les terres, les mers, les océans, les montagnes, les rivières, les hommes et les animaux, les bons et les méchants… Il brille et ne demande rien.
La terre produit les fruits et le blé dont les êtres humains et les animaux se nourrissent. Elle produit et ne demande rien.
Les lacs, les fleuves, les rivières offrent leur eau nécessaire à toute vie. L’eau coule et ne demande rien.
La nature est un don en soi. C’est un don qu’elle s’applique à elle-même, c’est pourquoi elle existe depuis des millénaires et pourrait durer des millénaires encore, si seulement les humains pouvaient un jour mesurer vraiment, au plus profond d’eux-mêmes, la force et la puissance du don gratuit.
Martine PV
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