La réponse de Flora aux esprits maléfiques
Et s‘il me plaît, à moi, de marcher en rêvant
Au printemps des émois de tout être vivant,
Ou dans le vent glacial de l’hiver qui transperce,
Jusqu’au rouge du mal sur mes lèvres qui gercent ?
S’il me plaît de clamer que rien ne peut m’ôter
Le désir de danser dans les fleurs de l’été ?
Croyez-vous m’effrayer par vos périls factices
Sous les couleurs grisées de tous vos artifices ?
Désormais je suis libre et vous ne pouvez plus
Menacer l’équilibre et ce bonheur élu
De mon âme assoiffée d’amour et de beauté,
De paix, sérénité, de douceur partagée.
Les ténébreux rituels de vos désirs bancals,
Vos paroles de fiel, vos pensées infernales,
N’ont jamais eu sur moi le moindre des effets,
En revanche, ma foi s’en est consolidée.
Vos faits sont illusoires, ils s’envolent en fumée,
Un jour vous pourrez voir en des actes concrets
Qu’on ne peut tout avoir, qu’on ne peut toujours plaire
En maquillant le noir de ses pensées amères.
Pour moi c’est l’évidence, et cette précision
Vous conduira je pense à d’autres partitions.
Dans un proche avenir, enfin vous comprendrez
Que vos sombres désirs toujours seront déjoués,
Qu’il vaut mieux le retrait qu’un sot entêtement.
Rien n’est jamais parfait, il faut juste du temps
Pour tirer du passé les leçons bénéfiques
Et des scènes empestées les parfums angéliques.
Passer du mode « avoir » au mode « respecter »,
C’est la clé du pouvoir de vivre en liberté.
C’est l’entrée en chanson au paradis sacré,
Où morte est l’illusion, où vit la Vérité.
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