L'aube fleurie

L'aube fleurie

La réponse de Flora aux esprits maléfiques

 

 

Et s‘il me plaît, à moi, de marcher en rêvant

Au printemps des émois de tout être vivant,

Ou dans le vent glacial de l’hiver qui transperce,

Jusqu’au rouge du mal sur mes lèvres qui gercent ?

 

S’il me plaît de clamer que rien ne peut m’ôter

Le désir de danser dans les fleurs de l’été ?

Croyez-vous m’effrayer par vos périls factices 

Sous les couleurs grisées de tous vos artifices ?

 

Désormais je suis libre et vous ne pouvez plus

Menacer l’équilibre et ce bonheur élu

De mon âme assoiffée d’amour et de beauté,

De paix, sérénité, de douceur partagée.

 

Les ténébreux rituels de vos désirs bancals,

Vos paroles de fiel, vos pensées infernales,

N’ont jamais eu sur moi le moindre des effets,

En revanche, ma foi s’en est consolidée.

 

Vos faits sont illusoires, ils s’envolent en fumée,

Un jour vous pourrez voir en des actes concrets 

Qu’on ne peut tout avoir, qu’on ne peut toujours plaire

En maquillant le noir de ses pensées amères.

 

Pour moi c’est l’évidence, et cette précision

Vous conduira je pense à d’autres partitions.

Dans un proche avenir, enfin vous comprendrez

Que vos sombres désirs toujours seront déjoués,

 

Qu’il vaut mieux le retrait qu’un sot entêtement.

Rien n’est jamais parfait, il faut juste du temps

Pour tirer du passé les leçons bénéfiques

Et des scènes empestées les parfums angéliques.

 

Passer du mode « avoir » au mode « respecter »,

C’est la clé du pouvoir de vivre en liberté.

C’est l’entrée en chanson au paradis sacré,

Où morte est l’illusion, où vit la Vérité.

 

 

 

 

 

 



30/06/2022
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