La princesse et le geai
La princesse triste se confia à son ami le geai :
« – J’aimerais tant, au souffle du zéphyr
Trouver ce ciel qui ne s’éteint jamais,
Où le royal soleil danse avec la douce lune,
Sans jamais l’un l’autre s’aveugler,
Où la fleur de tendresse chante avec l’oiseau bleu,
Où les étoiles pailletées de magie
Dessinent entre les feuilles des reflets d’infini…
Où la voix de mon aimé fredonnerait tendrement à mon oreille
La mélodie joyeuse d’un amour éternel »,
Dans un sifflement joyeux, l’oiseau lui répondit :
– Mais tu l’as déjà trouvé, ce ciel, mon amie,
Puisqu’il a toujours été là, depuis l’aube des temps.
Il se niche en ton cœur grand ouvert,
Le soleil de ton aura y brille de mille éclats,
La lune de ta douceur se mire dans le lac de tes rêves,
Tu es cette fleur de tendresse
Qui parle en ce moment à l’oiseau bleu que je suis,
Et la musique de tes mots appelle les notes de mon chant.
Regarde les étoiles venues des cieux
Pour se nicher entre les fleurs de ce buisson d’aubépine,
Vois leur éclat illuminer ton cœur,
Hume les notes parfumées du vent
Qui ramène avec lui le visage du bonheur.
L’amour est en toi, son nom est Liberté
Et je suis cet ami fidèle qui le chante à ton oreille.
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