L'aube fleurie

L'aube fleurie

La porte entrouverte

 

 

Le temps serait-il arrivé d’ouvrir la porte en grand ?

 

Sur le chemin de notre vie, nous allons nous arrêter devant plusieurs portes fermées. Libre à nous de les ouvrir ou non, selon l’attirance ou l’aversion que nous éprouvons pour ce qui se trouve derrière.

 

Quand nous les laissons fermées, c’est que nous décidons de ne pas prendre de risques, et parfois nous avons raison de suivre notre intuition, laquelle peut nous sauver de quelque chose de négatif. Toutefois, nous ne saurons jamais si notre décision était la "bonne" ou la "mauvaise". Parfois, nous n’écoutons pas notre intuition, nous ouvrons la porte, même si nous pressentons le danger qui se trouve derrière, et il s’ensuit qu’il nous arrive exactement ce que nous avions redouté avant de l’ouvrir. Cependant, l’issue finale sera tout de même positive, car nous aurons vécu ce que nous avions à vivre, en positif ou en négatif, pour notre évolution.

 

Ouvrir en grand la porte de la vie, c’est accueillir en même temps toutes les nouvelles possibilités créatrices que celle-ci nous propose, et laisser entrer la lumière resplendissante qui va nous accompagner. C’est ouvrir la voie vers notre être authentique. Car la Vie est Intention et la nature de l’être, dans son individualité, est de créer. La Vie sait ce dont nous avons besoin et ce qui peut nous rendre heureux, mais c’est à nous et à personne d’autre d’ouvrir la porte pour laisser entrer ce qui va nous y aider. Tout ce qui se trouve derrière la porte est bon pour nous de toutes façons, quelle qu’en soit la nature, car ce que nous allons expérimenter va servir à notre édification, quoi qu’il en soit.

 

Debout devant une porte fermée, nous avons une troisième possibilité : l’entrouvrir, et par conséquent, ne laisser entrer qu’un faible rayon de lumière, insuffisant pour nous éclairer, quelque soit l’activité que nous ayons décidé d’entreprendre. Laisser une porte de la vie entrouverte, c’est n’accueillir qu’une portion de projet, une portion de rêve, une portion d’intention, une portion de création, une portion de relation amicale, amoureuse, professionnelle, sociale… C’est dire à demi-mot « j’essaierai bien, mais… », « Je voudrais bien, mais… » c’est nier son intention en même temps qu’on la manifeste. C’est le jardinier qui ouvre le robinet d’eau pour arroser ses fleurs, tout en posant le pied sur le tuyau. C’est donc n’obtenir qu’une portion de résultat, une portion de réalisation, une portion de satisfaction, une portion d’être.

 

Laissons les porte fermées ou ouvrons-les, mais quelque que soit notre décision, que celle-ci soit claire et définisse toujours notre véritable intention.

 

MPV

 

    

 

 



21/01/2021
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