L'aube fleurie

L'aube fleurie

L'éternité de ce qui vibre en nous

La liberté est intérieure.

Le cœur ressent ce que les yeux ne voient pas.

L’âme pressent ce que la raison ignore.

 

« Vanité des vanités, tout est vanité », disait l’Ecclésiaste. Tout ce que l’on perçoit avec les cinq sens fait vivre le corps et lui permet de supporter la fausse malédiction de l’impermanence. Car tout se meut, rien ne demeure, tout apparaît, puis disparaît, tout s’éclaire, puis s’assombrit, s’éclaire de nouveau et s’assombrit encore. Tout est impermanent. 

 

Sauf en cette île au fond de notre cœur, là où palpite sereinement notre amour. Là où rien ne peut le blesser et encore moins l’éteindre. Car il est sa propre lumière, qui éclaire à l’intérieur comme à l’extérieur, quoi qu’il arrive. Il est libre, il vole au plus haut des hautes sphères, puisqu’il est liberté.

 

Dans les moments les plus douloureux ou les plus déstabilisants, ne jamais oublier qu’on est soi-même son propre refuge, son havre de paix. Que tout est là, au nid de soi-même, qui vit, palpite, chante, rit, exprime sa liberté, inaliénable, inaltérable, éternelle. Certains le nomment Dieu, ou Intelligence Infinie, Un. C’est un lieu béni où l’âme exprime son unité avec le monde et son indépendance à la fois. Car chacun est différent des autres, chacun est doté d’une empreinte génétique unique, et pourtant tous les hommes se ressemblent, ils sont composés des mêmes éléments.

 

On n’est libre que si l’on est libre dans sa tête, et ceci ne demande d’autre effort que celui d’accepter l’impermanence de ce qui nous entoure, mais l’éternité de ce qui vibre en nous.

 

MPV

 



11/02/2019
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