Je m'adresse à ton coeur
Toi, le guerrier de la dernière heure, je m'adresse à ton cœur.
Quand je vois ton visage lisse, au sourire serein, je ne vois pas le guerrier.
Je vois un homme aux idéaux élevés, conscient de son devoir pour la paix de notre monde.
Je vois aussi l'enfant qu'il a été,
mais également l'adulte oublieux de l'enfant qu'il a été.
Car s'il ne l'avait pas oublié,
il ne cautionnerait pas la souffrance d'un seul autre enfant de ce monde.
Oui, je m'adresse à ton cœur.
Te souviens-tu de tes peurs d'enfant ?
Te souviens-tu comme elles te laissaient éperdu, tremblant, triste et sans voix ?
Te souviens-tu combien tu espérais de tout ton cœur,
de toute ton âme,
que la peur s'enfuie, que la douleur se taise ?
De ton regard d'enfant, tu ne comprenais pas...
Avant-hier, à la sortie de l'école maternelle,
une mamie m'a confié l'angoisse de son petit-fils,
parce que toute sa classe avait dû effectuer un exercice de simulation d'agression terroriste.
Les conditions dans lesquelles s'est effectué cet exercice semblaient si réelles
que certains enfants ont eu très peur,
et que cela a suffi à inquiéter parents et grand-parents.
Imagine alors l'état d'anxiété extrême dans lequel doivent se trouver tous ces enfants
réellement sous le feu des bombes,
réellement devenus orphelins,
réellement seuls et affamés dans les rues dévastées de leur ville.
Souviens-toi de ta plus grande peur d'enfant.
Isole-toi, là, maintenant,
de tout bruit extérieur,
fais le silence en toi, et souviens-toi de ce jour-là...
Eh bien cette peur, ta peur, est à multiplier par 100, 1000, 10 000 pour ces enfants, là-bas.
Alors je m'adresse à ton cœur,
guerrier de la dernière heure.
Tu n'es pas seul à décider,
mais le choix de ton cœur peut faire la différence.
Sauver un enfant, c'est sauver le monde.
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