Harcèlement moral
En toutes circonstances, rappelle-toi ceci : personne ne peut réellement te blesser moralement, sauf toi-même.
Car ce qui te blesse dans les paroles ou les actes d’autrui, ce ne sont ni ces paroles ni ces actes, mais ta propre réaction à ceux-ci. Quand l’insulte ou le mépris te touche, c’est qu’il ou elle a touché en toi la part fragile héritée d’une blessure plus ancienne et plus profonde. Alors, tu te crées un masque pour te protéger de la souffrance. Tu « ré » agis à la douleur, mais tu ne la fais pas disparaître. Il se peut même que tu réactives alors une souffrance plus ancienne, ce qui alimente encore ta douleur présente.
Quelque soit la manière dont tu réagis à une agression verbale, que ce soit par la colère, la honte, la culpabilité ou la tristesse, tu te blesses davantage et tu offres plus de prise encore à celui (celle) qui prend plaisir à te faire souffrir.
Penses-y la prochaine fois qu’un être cherchera à te blesser intentionnellement et sans raison. Les mots qui sortent de sa bouche font partie de SON problème et non du tien. Alors renvoie-lui simplement et calmement ces mots qui lui appartiennent.
Si malheureusement tu t’es laissé(e) prendre au piège d’un manipulateur, c’est qu’il a trouvé en toi la faille à travers laquelle il va pouvoir engouffrer ses propres démons intérieurs, pour ne pas avoir à les regarder en face.
Le propre d’un manipulateur (qui d’ailleurs arrive même à se manipuler lui-même) est de parvenir à te faire croire que tu es responsable de sa colère, de son agressivité, voire de sa violence. S’il sent qu’il réussit, il continue. Si au contraire, il constate qu’il n’a aucune prise sur toi, ou qu’il a perdu prise, il finit par renoncer. Car c’est là son mode de fonctionnement, sans lequel, pense-t-il, il ne peut exister.
Ne laisse jamais personne te dire qui tu es, quels sont tes défauts ou tes qualités, ce que tu dois dire, faire ou penser, où tu dois aller. Personne ne te connaît mieux que toi-même, si seulement tu veux te donner la peine de te regarder tout au fond de toi, en ce nid douillet qu’est ton être intérieur, et de t’aimer, tel(le) que tu es. Personne n’a de droit sur toi, encore moins celui de te blesser. Si tu apprends à intégrer cette pensée en ton être profond, plus personne n’aura jamais le pouvoir de provoquer une blessure en toi.
M
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