L'aube fleurie

L'aube fleurie

Du silence à l'amour, en passant par le doute

 

Silence, aimé silence, tu es parfois l’ami,

Et l’ennemi toujours

Quand le gel des non-dits

Pourfend l’or de l’amour.

 

Que d’étés sacrifiés

Pour le froid des hivers

Dans les plis congelés

Des amitiés d’hier 

 

Pour le flou d’un silence

Qui se voudrait parole,

Pour la parole en transe

Du silence en obole !

 

Silence, aimé silence, tu es parfois l’ami,

Et l’ennemi toujours

Quand le gel des non-dits

Pourfend l’or de l’amour.

 

Silence, aimé silence,

Dis-moi par où passer

Où est la brèche étanche

Des mots emprisonnés ?

 

Du tranchant de l’épée

De mon amour vainqueur

Je vais les libérer

Au doux chant du bonheur.

 

 

 

Il arrive que parfois

le temps nous parle avec malice,

Il nous dit : « on est hier »

Ou bien « on est demain ».

Les secondes nous interpellent,

Les minutes nous apostrophent,

Les heures nous hèlent,

 

Et pendant ce temps,

L’instant présent se meurt.

 

Le bonheur est instantané,

L’amour est fulgurance.

Le cœur le sait,

Car c’est l’âme qui est son guide.

 

Le temps est l’inspirateur du doute

Et le trublion de l’amour,

Mais le cœur qui aime

Est le maître du temps.

 

MPV

 

 

 



28/09/2023
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