L'aube fleurie

On s’entête inutilement à chercher quelque signe parmi les êtres humains, ces signes qu’ils ont eux-mêmes étouffés de leur cupidité.

Alors que l’on peut les trouver en abondance, dans la nature et parmi les animaux.

On aspire vainement à la venue d’un ange bienfaisant qui, d’un seul geste miraculeux, rendrait le bonheur à l’humanité tout entière.

Alors que des anges terrestres nous montrent le chemin depuis des millénaires.

Voulons-nous découvrir comment vivre intelligemment en société ? Il nous suffit d’observer le peuple des abeilles.

Voulons-nous savoir ce qu’est la véritable solidarité ? Suivons la marche ordonnée d’une armée de fourmis en plein travail.

Voulons-nous connaître la véritable liberté ? Admirons le vol élégant et majestueux d’un aigle au-dessus des cimes.

Voulons-nous percevoir le goût du bonheur ? Croisons le regard d’un cheval au galop dans une prairie ensoleillée.

Nos anges sont partout autour de nous, et nous les tuons, par notre aveuglement et notre bêtise.

Martine PV