L'aube fleurie

L'aube fleurie

Décembre

 

Décembre et ses frimas,

Mois de la saison blanche,

Quand la nature a froid,

Dénudée de ses branches,

 

Attente de Noël

Sur la terre endormie,

Lumières dans le ciel

Et prières au logis,

 

Douce paix bienfaisante

Sur le monde en sursis

Plongé dans la tourmente,

Espérant un répit.

 

Bien sûr il fait très froid,

Bien sûr il fait très sombre,

À tel point que parfois

Nos cœurs ressemblent à l’ombre.

 

Puis il y a ces choses,

Ces monstruosités

Que regarder l’on n’ose

Pour ne pas en pleurer.

 

Bien sûr, oui on se dit :

Vaut-il vraiment la peine

Ce monde perverti ?

Faut-il vraiment qu’on l’aime ?

 

Et puis…

 

Un jour de paradis,

Quelqu’un te dit « je t’aime »,

Ta joie est infinie

En ce cadeau suprême.

 

Trois petits mots magiques,

Trois petits mots de vie

Aux couleurs fantastiques,

Mots qui n’ont pas de prix.

 

Sans l’avoir même appris,

Tu sais que c’est un signe,

Que tout n’est pas fini

Et que le monde est digne

 

De ta confiance et de ta foi,

De ton espoir, de ton courage,

Car s’il reste une voix

En plein cœur du naufrage,

 

Une voix parfumée

D’amour et de tendresse,

Alors le bel été

Livrera ses largesses.

 

En cette fin d’année,

Mesurons-les, ces mots,

Ce qu’ils nous ont donné

Ces merveilleux cadeaux

 

D’amour auréolés,

D’espoir assaisonnés,

De magie saupoudrés

En grains d’éternité.

 

Contemplons la lumière

De cette sombre année

Et combien elle éclaire

Ce monde enténébré.

 

MPV

 

 



27/12/2020
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