Comme les violettes africaines
« Dans son bureau, il y avait de magnifiques violettes africaines qu’il adorait. Toujours à la course, Klaus a un jour remarqué que certaines fleurs étaient fanées. Il a donc noté dans sa tête qu’il devait arroser ses plantes dès qu’il aurait un moment de libre. Les jours ont passé et les violettes ont continué de dépérir. Klaus s’est encore dit qu’il devait absolument arroser ses plantes, mais a continué de vaquer à ses occupations.
Au bout de quelques jours, les violettes n’avaient toujours pas été arrosées.
A la fin de la semaine, les pauvres plantes étaient mortes. Se sentant coupable, Klaus a pris conscience qu’il les avait volontairement privées d’eau et s’est demandé pourquoi. Il savait bien au fond de son cœur que les violettes avaient besoin d’eau et, pourtant, il ne s’était jamais donné la peine de les arroser, même si c’était son intention.
Tout comme une plante privée d’eau, il est mortel pour notre esprit de réprimer notre amour. Quand nous nous fions à la raison plutôt qu’à notre cœur, et laissons de nouveau les règles de l’ego l’emporter, la capacité de ressentir ce qui est vrai et d’agir en conséquence diminue grandement. L’âme de Klaus voyait bien que ses plantes dépérissaient à vue d’œil, mais son cœur ne réagissait pas. Il a malheureusement fallu la perte de ses précieuses plantes pour qu’il ouvre son cœur.
Vivre une vie supérieure, c’et prendre conscience que rien n’est plus important que l’amour, et qu’il ne faut jamais le réprimer.
…
Tout comme les violettes africaines, nous sommes robustes et pouvons vivre longtemps en étant privés de ce dont nous avons besoin. Il est cependant très difficile de nous ranimer une fois que nous avons commencé à nous étioler. »
Sonia Choquette
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