L'aube fleurie

L'aube fleurie

Atelier de Ghislaine n° 202

Atelier de Ghislaine n° 202

Sujet n° 1 : insérer les 8  mots suivants dans le texte

Couleur lumière temps durée magie clair air obscurité

 

 Sujet n°  2, insérer ces 8 autres :

Saveur odeur pleurs cœur dur sur pur rupture

 

Sujet n° 3 : écrire un texte avec au moins 5 mots commençant par L

 

Sujet n° 4 : écrire un texte avec des mots se terminant par le son ette, aite, ête, etc.

 

Sujet n° 5 : ressenti sur image :

 

 


 

J'ai choisi de mélanger les sujets 1, 2 et 5, puis, pour mon segond texte, les sujets 3 et 4 ensemble.

 


 

PREMIER TEXTE :

 

 

LA RUPTURE

 

Dans l’air maritime

De mes songes étoilés,

Ton parfum éponyme :

« Doux souvenir d’été ».

 

Il planait entre nous,

Du temps de nos amours

Élixir pur et doux

Aux accents de velours.

 

Des couleurs de mon cœur,

Je teintais l’horizon,

Et l’odeur du bonheur

Sur nos corps en fusion

 

Restait, tel ton parfum

Aux notes envoûtantes

Sur ta peau de satin

Sous ta robe élégante.

 

Dans la douce lumière

De notre intimité,

Brillait ton regard clair

Perçant l’obscurité.

 

Dans la saveur sucrée

De nos amours puissantes,

La magie était née,

Transmutant la tourmente.

 

Nous étions si heureux

En nos bras amoureux,

Soudés par nos aveux

De sentiments fiévreux.

 

Mais l’amour est fragile,

Et sa durée de vie

Se mesure au futile

Des pensées indociles

 

Qui s’appuient sur les peurs

Et suscitent les pleurs

Qui étouffent nos cœurs

Sous le feu des rancœurs.

 

Alors vient la rupture,

Et c’était prévisible,

Et le constat est dur,

Le retour impossible.

 

Aussi, ce soir, j’ai le cœur nostalgique, car…

 

Dans l’air maritime

De mes songes étoilés,

Ton parfum éponyme :

« Doux souvenir d’été »

 

Vient troubler ma raison,

Mon âme et mon cœur las

Résonnant de ton nom

Qui s’accroche à mes pas.

 


DEUXIEME TEXTE :

 

 

BAL MUSETTE

 

C’était un soir de fête. Sous la lumière des lampadaires, des lampions multicolores et des lanternes vénitiennes, le bal battait son plein. La salle et la terrasse de la guinguette étaient pleines de monde. Certains ne quittaient pas leur table, un peu pompettes ou déjà bien imbibés, les yeux luisants, les doigts vissés à leurs cannettes, riant à gorge déployée. D’autres évoluaient joyeusement sur la piste de danse, seuls ou en couples. Jeunes et moins jeunes, grands, petits, riches, pauvres,  hommes et femmes en activité ou déjà à la retraite, mêlaient leurs pas assurés ou hésitants sur des danses de toutes sortes : valse-musette, tangos, salsa, cha cha cha, rumba, slow, jerk, twist, et même flamenco et claquettes ! Sans oublier celle qui ralliait même les plus hostiles : la lambada. C’était joyeux et tellement bon en cette période morose ! De quoi, pendant quelques instants, tout oublier des lancinants et incessants rappels médiatiques de la conjoncture actuelle, aussi déprimante que la marche lente d’une limace sur une branche dénudée un jour de pluie.

Vraiment quel bonheur ce petit intermède festif ! 

 



20/11/2022
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