L'aube fleurie

En chaque envol d’oiseau, je sais que tu es là,

Dans le vent et dans l’eau, j’entends ton cœur qui bat.

En éclats de soleil illumine ton rire,

Un reflet d’arc-en-ciel descend dans ton sourire.

Je t’entends au printemps au chant du rossignol

Et dans l’hiver tout blanc, au crissement du sol.

Je t’entends dans la mer qui valse la tendresse,

Dans les champs et prés verts que le zéphyr caresse.

Je te vois dans la rose à l’ourlet de satin,

En son cœur qui s’expose au parfum du jasmin,

Je te sens dans leurs rires, éclats de notes pures,

Dont mille et un empires ont loué l’aventure.

Je te vois dans la lune en son halo vainqueur

De ces nuits d’infortune où tu cherchais bonheur.

Tu es dans les étoiles au profond de mes nuits.

Sans armure et sans voile, en ta voix démunie,

Tu me dis « je suis là, tout près, ne pleure pas.

De là-bas, d’au-delà j’entends ton cœur qui bat.

Ton cœur est en mon cœur, et mon âme est en toi,

Ne fuis pas le bonheur, il te prend dans mes bras. »

Tu me murmures un chant que moi seule entendrai,

Ici et maintenant et demain et après,

Et je suis apaisée, pour toujours le serai,

En attendant l’été où je te reverrai.

MPV