L'aube fleurie

L'aube fleurie

Amour, où es-tu ?

 

Où es-tu ?

Amour, où es-tu ?

Où te caches-tu donc ?

 

Toi dont la passion

fait mugir les vagues de l’océan,

comment peut-on ne pas te voir ?

 

Toi qui d’un souffle léger

fais vibrer les cordes de la vie, 

comment peut-on ne pas t’entendre ?

 

Toi qui parfumes toute la terre

d’une seule note de ta tendresse,

comment ne pas te sentir ?

 

Toi qui assaisonnes l’espace

De l’élixir de ta splendeur,

comment ne pas te goûter ?

 

Toi qui te donnes avec ferveur

en chacun de tes trésors,

comment ne pas te toucher ?

 

Amour,

Ô bel Amour,

Est-ce que c’est toi qui nous fuis,

où avons-nous bridé nos sens

pour ne plus voir ce qui nous blesse ?

 

Ô tendre amour,

viens donc forcer le voile

de nos mornes illusions

qui nous conduisent tout droit devant

vers le non-sens et le néant

d’un monde guerrier qui ne sait plus

ni où tu es ni qui tu es

qui n’ose plus jamais

aimer tout simplement,

sans comptabiliser son temps,

s’abandonner au gré du vent,

rêver dans les effluves poudrés

de la reine des fleurs

qu’est la rose de ton âme,

belle et fidèle à nos cœurs las.

 

Ô doux amour

Telle la caresse du zéphyr

sur la prairie abandonnée

à l’aube pure et parfumée,

viens donc, oui viens plus près.

Que dans tes yeux tout plein d’étoiles

je puisse encore m’émerveiller.

qu’en ton sourire ensoleillé

je puisse encore me réchauffer.

 

Mais tu es là déjà, tout près,

je le sens et je le sais,

tu ne nous as jamais quittés,

tu ne le pourrais pas,

car ta nature est d’être là.

 

A ton aura je m’abandonne

Pendant qu’au loin le canon tonne.

 

MPV

 

 

 

 

 

 



08/06/2024
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