L'aube fleurie

L'aube fleurie

Ami, prends soin de toi

femme rêveuse qui écrit

 

 

Je ne saurais te dire

Combien mon cœur eut froid

Lorsque sans prévenir

La porte tu fermas.

 

Je n’y ai rien compris,

Et je ne saisis pas

De ce sens interdit

La raison sans éclat.

 

Sur la pointe des pieds,

Tu es sorti sans bruit,

Pendant que fatiguée

Je cherchais un répit,

 

Après un accident

Qui eut pu, un matin

Me coûter le présent

Et tous mes lendemains.

 

Mais voilà, c’est ainsi

Fragile est l’amitié,

Toujours là à midi

À minuit oubliée.

 

Fût-ce un malentendu

Je ne sais vraiment pas,

Peut-être es-tu perdu…

Ou c’est peut-être moi…

 

Je ne sais en l’instant

Ce qui trouble ton cœur,

Car il faut que le vent

Ait trahi ton bonheur

 

Pour que tu coupes ainsi

Notre lien amical.

Mais ainsi va la vie,

Pétrifiée d’idéal.

 

Parfois quand on la voit

Avec tous ses défauts,

L’on en perd son éclat

L’on ne voit que ses maux,

 

L’on en punit parfois

Quelque ami innocent

Puisqu’il passait par là

Un jour de grand tourment.

 

Ami, je ne t’en veux

De ce vif abandon.

Je respecte ton vœu

Quelque en soit la raison.

 

Quant à moi je ne peux

Te condamner ma porte,

Au nom des jours heureux

D’une connexion forte

 

Entre ta soif de vivre

Et ma foi pour le monde,

Entre ton espoir ivre

Et mon ardeur féconde.

 

J’ai refermé le livre

De notre belle histoire,

Puissent les mots survivre

Au nid de nos mémoires.

 

Je te souhaite bon vent,

Et où que tu iras

Du bonheur sans tourment.

Ami, prends soin de toi.

 

MPV

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



26/08/2024
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