A qui profite la guerre ?
Guerres et bruits de guerres résonnent sur les champs. Ceux qui la font et en connaissent les souffrances voudraient bien qu’elle s’arrête ; ceux qui la souhaitent, ne l’ayant jamais connue, frémissent d’impatience, leur main crispée sur la gâche du fusil.
Et pendant ce temps, tandis que meurent les enfants, les marchands d’armes se frottent les mains en riant.
« Œil pour œil, dent pour dent » est la devise des guerriers ; « Deuil pour deuil, sang pour cent » est celle de leurs enfants.
La guerre : un instant pour en signer la déclaration ; une vie entière pour en déplorer les horreurs.
La guerre n’est pas le contraire de la paix, elle en est le tombeau.
Méfie-toi de l’homme belliqueux quand il te parle de paix. Ses paroles sont des scorpions qui ne se changeront jamais en colombes.
Il se disait athée et il disait souvent : « Il faudrait une bonne guerre ». Puis quand la guerre arriva et que l’ennemi fut à la porte, il pria Dieu de protéger son enfant.
La guerre n’est pas un jeu virtuel, c’est une entreprise de mort ; la guerre n’est pas la promesse d’un paradis futur mais l’assurance de l’enfer au présent.
Martine PV
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