L'aube fleurie

L'aube fleurie

Un matin d'hiver blanc...

Un matin d’hiver blanc, sur la route enneigée,

Un homme au dos voûté avançait lentement.

Son manteau tout mouillé, dans le blizzard cinglant,

Pesait le poids des ans d’une vie dévastée.

 

Il voulait simplement réaliser son rêve,

Quand un jour de printemps il était arrivé.

Le destin, autrement, en avait décidé,

Lui qui vous fait mendiant, quand l’illusion s’achève…

 

Au printemps on espère, et l’été ce n’est rien ;

Mais arrive l’hiver et le givre malin,

Qui vous brûle les doigts et vous transit le cœur.

 

Alors vous titubez, de faim, de honte bue,

Confondant les hier avec les lendemains,

Votre unique échappée, c’est une main tendue.

 

 M

 

 

 

 

 

 

A l’approche de l’hiver, qui d’ailleurs est déjà là, n’oublions pas ceux qui n’ont rien.

Tendons-leur cette main tant attendue.

Un homme tout en bas peut remonter,

s’il trouve quelqu’un pour l’aider à retrouver sa dignité.

 



22/11/2013
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