L'aube fleurie

L'aube fleurie

Le vent, passionnément...

 

 

Le vent, allègrement, souffle sa verte haleine

Sur la vie qui s’endort, quand l’espoir s’affaiblit,

Sur ce parfum de mort terrassant nos envies,

Tandis que se répand celui de notre peine.

 

Le vent, furieusement, soulève dans les airs

Les roses de nos cœurs, aux pétales fanés,

À l’aigrelette odeur de ces êtres oubliés,

Noyés dans les tourments de souvenirs amers.

 

Le vent, obstinément, allume dans les branches,

Ballottant et tanguant, dans les arbres qui penchent,

Ces étoiles d’amour que l’on ne voyait plus.

 

Le vent, passionnément, chante sa mélodie,

Ce refrain de toujours, égaré dans les nues,

Qui parle tendrement à nos cœurs assombris.

 

 

Martine PV

 

 

 

 





28/10/2013
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